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Cotisez ! Cotisez !

Cotisez ! Cotisez !

C’est le message des actuels représentants de nos entreprises dans la négociation collective. Ce message a été reçu 5 sur 5 par les syndicats d’employés puisque tous les syndicats de salariés ont signé ces accords. C’était compter sans l’opiniâtreté du SYNAPSES qui s’y est opposé.

Qu’en est-il exactement ?

Eh bien, tout simplement, les fédérations d'employeurs, qui sont censées préserver les intérêts de nos entreprises, avaient décrété une hausse des charges sociales de presque 1 %, pour les plus petites de nos entreprises. Cette attitude est irresponsable de la part de ceux qui prétendent nous défendre. Le SYNAPSES a donc porté opposition à ces accords devant les ministères concernés.

Comble du sans gêne, nos "dévoués représentants" essaient de nous démontrer que ces hausses de cotisations sont des victoires. Ils osent se justifier par la baisse des cotisations de nos entreprises artisanales alors que celle-ci était inéluctable du fait du changement d’OPCA. Ils devraient plutôt expliquer pourquoi ces cotisations ont été aussi élevées pour les artisans pendant de nombreuses années. Mieux encore : ils nous démontrent que grâce à l’augmentation des cotisations pour la complémentaire santé (de 20 par mois et par salarié dont la moitié à la charge de l’entreprise) on récupèrera un excédent sur le régime de la prévoyance ! Cette logique est implacable : vous avez trop payé, alors vous devez payer encore plus pour que cet argent ne tombe pas dans les caisses de l’Etat !!! On marche vraiment sur la tête. Toutes ces arguties ont pour seul objectif de ponctionner un peu plus nos entreprises.

Mais cet argent n’est pas perdu pour tout le monde. Nous ne parlons pas ici des cotisations pour le paritarisme dont 300.000 d’excédents sont reversés aux syndicats. Les syndicats d’employeurs mais aussi d’employés (CGT, CFDT, CFTC, FO et CGC), vivent de ces cotisations (ce sont les fameux corps intermédiaires). Plus "nos représentants" décideront d’augmenter les charges sur les salaires, plus ils en tireront profit pour leurs organisations (dépenses déléguées, préciput, etc…). Ce ne sont pas les syndicats de salariés qui les en empêcheront car bien évidemment ils en profitent aussi et ils vont toujours dans le sens de l’augmentation des charges pour les "patrons".

Le SYNAPSES défend les entreprises de fleuristerie ainsi que d’animalerie et, en premier lieu, les plus petites d’entre elles, les plus vulnérables. Dans le contexte de crise économique actuelle il est vital pour nos structures de diminuer les charges sur l’emploi. Evidemment nous sommes prêts à accepter de cotiser pour des prestations, à condition d’en avoir pour notre argent. Et d’en contrôler l’utilisation. Pour le moment ce n’est pas le cas. Dans l’état actuel de choses nous nous opposerons toujours fermement à toute augmentation des charges pour nos entreprises. Il en va de survie de nombre d’entre elles ainsi que de la préservation de nos métiers.

Pour l'instant, et grâce aux oppositions que nous avons faites contre ces accords, les augmentations de charges sont suspendues. Par contre, la baisse du taux d'appel des cotisations prévoyance pour les non cadres est déjà portée sur votre bordereau du premier trimestre 2012 puisqu'elle est passée de 0,87 % à 0,60 %.

Nous sommes extrêmement fiers de vous annoncer que grâce au SYNAPSES, vos cotisations conventionnelles seront moins importantes en 2012 que les années précédentes. Espérons que ce répit se poursuive à l'avenir. Pour cela en adhérant au SYNAPSES vous serez assurés d'avoir fait un bon choix.

Luc LADONNE

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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